• Alors on se demande parfois pourquoi je fais tout un plat... de mes plats !

     Je vais essayer d'apporter ici quelques réponses.

     Il y a neuf ans environ, j'ai développé une intolérance à l'histamine. J'avais beaucoup de mal à digérer les produits laitiers de vache (PLV), et on m'a dit de remplacer tout ça par le soja... Le « on » étant mon médecin traitant de l'époque.

     Grand mal m'en a pris !

     Après six mois de pure galère, ma nouvelle dermatologue a mis un mot sur mes maux : l'intolérance à l'histamine.

    #EDIT du 22/04/2017

    Je suis suivie depuis début décembre 2016 ) l'hôpital Estraing à Clermont-Ferrand, service Hématologie, par un médecin en lien avec l'hôpital Necker à Paris. D'après les résultats, j'ai une anomalie mastocytaire; pas de mastocytose mais ce qu'on appelle un SAMA (syndrome d'activation mastocytaire). Différents traitement essayés mais rien ne fonctionne au contraire car je fais des réaction allergiques aux H2, je ne supporte pas le Singulair et l'Intercron ... Je suis donc sans vrai traitement, uniquement un Kestin (H1) le soir, paracétamol pour les douleurs, et Inorial (H1) en journée si besoin. 

    #

     En gros (et pour faire très très simple), mon corps s'est mis à produire beaucoup d'histamine, et du coup j'ai du enlever tout apport d’histamine de mon alimentation. Mais comme le corps est mal foutu (et le mien en particulier !), il me faut aussi enlever tout ce qui apporte de la tyramine et les histamino-libérateurs, puisque le corps va les transformer en histamine lors de la digestion. Adieu donc chocolat, poisson, soda, … Et adieu veaux, vache, cochons ! En particulier notre petite chatte. Mais bon des fois il faut faire des choix..

     Si vous êtes un peu perdus devant votre écran, imaginez-nous il y a quelques années !

     L'allergologue ne m'a rien apporté. Enfin si : je ne suis allergique à rien... mais hyper sensible à beaucoup de choses. Vraiment beaucoup ! Et depuis lors je suis en live quant à mon alimentation.

     J'ai suivi un régime très très dur au début, certainement plus par peur et blocage psychologique qu'autre chose. L'avantage : plus aucun apport d'histamine et compagnie. Le taux a finalement baissé et j'ai pu reprendre petit à petit une alimentation plus diversifiée.

     Vous trouverez sur la page «  Ingrédients autorisés » la liste des aliments que je mange.

     Oui je suis PENIBLE : je ne mange QUE les aliments que j'ai testés et pour lesquels je suis certaine de ne faire aucune réaction. Même s'il y a parfois des loupés vu que l'environnement, le stress, la fatigue, l'état psychologique ou la maladie entraînent des changements. Maintenant je le sais : il y a des périodes pendant lesquelles je fais plus attention, et d'autres pendant lesquelles je me « lâche ».

     Une récente étude apporte quelques directives alimentaires. Ça aide, mais c'est peu finalement. Et en France, on fait tellement peu pour cette maladie (oui oui c'est bien une maladie, et non pas une lubie alimentaire de ma part, merci !).

     Voici le lien (que vous pouvez aussi retrouver dans la page « Ingrédients autorisés », on ne sait jamais si vous le loupiez... )

     http://www.histaminintoleranz.ch/en/introduction.html

     La liste des aliments que l'on peut trouver sur ce site est à prendre avec des pincettes : les réactions sont « personnelles » et dépendent des individus. Certains par exemple supporteront bien le café, d'autres non. Chaque aliment est donc à tester, évaluer, soupeser, puis valider ou éradiquer ! Un long chemin à parcourir s'il faut en plus à chaque fois prendre en compte le nez qui coule, la gastro latente, la fatigue, …

     Mais on y arrive, et au bout de cinq ans, j'ai enfin une liste conséquente d'aliments autorisés !

     Tchin (au Champomy s'il vous plaît !  )

     

    La liste du site

     

     


    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique